Il y a de ça quelques jours, j’ai concrétisé un vieux rêve : j’ai effectué un vol à bord d’un avion de chasse. J’avais déjà accompli un baptême dans un avion de tourisme l’année dernière, et croyais donc être formé. Mais comme je l’ai éprouvé en l’air, voler à bord d’un avion de chasse ne ressemble pas à un vol à bord d’un appareil grand public. Le grondement des moteurs, par exemple, y est assourdissant. Si vous trouvez que le bruit des moteurs dans un appareil d’EasyJet est déjà extrême, multipliez-le par 10 et vous commencerez à comprendre !
La sensation est de manière générale très différente. La sensation d’écrasement qu’on sent au décollage d’un Airbus ? Eh bien, on la subit tout le temps, dans un avion de chasse. Et c’est la sensation la moins brutale de toutes ! Vous avez déjà vécu un vol sur un Boeing, vous ? Le pilote a en effet débuté par un vol à basse altitude mais s’est terminé par une séance voltige endiablée ! Difficile de décrire un tel moment. J’ai eu droit à la totale. Vol sur le dos, virages, huit brésilien… Physiquement, c’est presque trop. Les G sont intensifs et vous font passer de +4g à -1G en une poignée de secondes. Je crois que l’organisme n’est pas fait pour supporter des stress. L’appareil allait si vite que mes joues étaient tirées en arrière par la vitesse ! Je devais contracter mes muscles en permanence pour éviter le blackout ! Et quand on est en définitive rentré à la base, j’étais courbatu comme jamais auparavant. Pour résumer, j’ai subi des sensations trop fortes et j’ai été malade. Et néanmoins, je le referais sans l’ombre d’une hésitation, si on me le proposait ! Si vous comptez vivre une expérience, il faut bien avoir conscience d’une chose : on en prend plein la tronche ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité de baptême en avion de chasse.