Le Gouvernement a engagé un programme de transformation du modèle économique et social afin de construire une croissance de long terme favorable à l’emploi et ainsi lutter contre le chômage. L’amélioration du fonctionnement du marché du travail, l’accès aux qualifications et la montée en compétences ainsi que l’allègement de la fiscalité permettront aux plus fragiles d’accéder durablement au marché du travail et aux entreprises de s’adapter plus facilement à un environnement en permanente mutation. La transformation du marché du travail s’articule autour de trois axes : la réforme du dialogue social et du code du travail, la réforme de l’assurance-chômage et la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage. w Le premier axe porte sur la réforme du dialogue social et du code du travail. La sécurisation des relations de travail, en réduisant l’incertitude qui entoure la rupture du contrat de travail, réduira la dualité du marché du travail, en encourageant les embauches en CDI et en réduisant les freins à l’embauche. w Le deuxième axe portera sur l’assurance chômage. En sécurisant les transitions professionnelles d’un statut à l’autre, cette réforme facilitera la mobilité des actifs vers les emplois de qualité et incitera à la prise de risque inhérente à l’entreprenariat. La contrepartie de ces droits nouveaux sera un meilleur contrôle de la recherche d’emplois pour inciter à la formation et au retour effectif à l’emploi. Les employeurs seront aussi davantage responsabilisés sur l’incidence que peut avoir leur gestion des ressources humaines sur les comptes de l’assurance chômage. La réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage constitue le troisième axe de la réforme du marché du travail. Le renforcement des dispositifs de formation professionnelle facilitera la transition des actifs vers les secteurs d’avenir, plus productifs et davantage créateurs d’emplois, en accélérant ainsi la montée en gamme de l’économie. Elle permettra des retours à l’emploi plus efficaces et plus rapides. L’investissement dans les compétences représentera un effort de 15 milliards d’euros sur la durée du quinquennat. Il agira structurellement sur la situation des demandeurs d’emploi peu qualifiés et des jeunes sans qualification. En parallèle sera mise en œuvre une baisse de la fiscalité, afin de stimuler la demande et l’initiative privées. La baisse de l’impôt sur les sociétés, la transformation du CICE en allègement pérenne de cotisations avec un ciblage accru au niveau du salaire minimum et la réforme de la fiscalité du capital stimuleront l’activité et la création d’emplois.